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Kasabian
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Producteur
: Kasabian et Jim Abbiss |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Bénéficiaire du jolie hype menée tambour battant par la futile presse Anglaise toujours à l’affût de nouvelles belles têtes, après la sortie d’une paire de single plutôt réussis, Kasabian sort un premier album éponyme. Bénéficiaire ou victime d’ailleurs, seul l’avenir nous le dira. Arrêtons nous pour le moment sur ce disque curieux, où se mêle banalité la plus inutile et mélodies envoûtantes (« L.S.F ») qui font de Kasabian un groupe dont on n’a pas fini d’espérer (de désespérer ?) l’impossible. L’impossible est pour eux aujourd’hui un regard qui se ballade sur l’indie dance pour l’actualiser avec leurs armes faites de rythmes dansants et des guitares acérées. Là où les Bloc party écoutent les Smiths, là où les Dears tapent le carton avec XTC, les Kasabian ont posé leurs tentes à Manchester (« Club foot », « Reason is treason »). Non pas que les Kasabian sont de purs copieurs, c’est seulement qu’ils tentent de la remettre au goût du jour avec modernité et une incroyable dose de malice (« Test transmission »). Et ils y parviennent parfois avec une facilité déconcertante. Si « Kasabian » est un disque qui devrait plaire au moins de vingt ans, c’est aussi un disque qui nous laisse perplexe, constamment à la recherche d’un avis définitif. Avec leurs gros défauts et leurs belles qualités, Kasabian ne nous facilite pas la tâche. Ils ne sont d’ailleurs pas là pour ça. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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David Le Croller : Kasabian, Kasabian. Cette découverte, c’est tout d’abord un nom qui intrigue. Une allusion morbide et pourtant évocatrice du carnage annoncé. Kasabian signifie « boucher » en arménien. Bizarrement c’est aussi un nom lié à l’horrible série de meurtres de l’infâme Charles Manson. L’histoire d’une bande d’amis coincés dans le commun et la banalité d’une banlieue anglaise désœuvrée. L’histoire d’une torture, celle du rock sage et coincé de l’Angleterre. Le but du groupe est limpide : remuer le rock anglais, lui botter le cul et le sortir pour une fois de son anesthésie. Ca, ils savent faire, sans nul doute. Lui insufflant une bonne dose de hardcore déjanté et de délires d’ordinateurs, il le pousse dans ses retranchements. Le résultat, chacun l’a rêvé : un ensemble de rock viril au groove électro aussi puissant que dévastateur. Le choc en plein visage d’une explosion spontanée qui éclaboussent de riffs jubilatoires, une jeunesse en mal de sensations. |
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