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Nolita
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Producteur
: Non disponible |
Genre
: Songwriting féminin |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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De toutes les chansonnières Françaises de qualité égale, Karen Ann est certainement celle qu’on préfère écouter surtout son disque précédent « Not going anywhere », peut-être pas le plus réussi mais celui qui nous correspond le plus, ou avec son duo Lady & bird. Peut-être qu’on la préfère parce qu’elle n’est justement pas Française. Apatride, internationaliste, Keren Ann est de moins en moins influencé par la chanson Française qui recommence parfois à sentir le pâté, et de plus en plus sous perfusion de folk en tout genre et parfois orchestré, Anglo saxon en particulier. Du folk de Joni Mitchell, de Nick Drake au lieu de Benjamin Biolay, de la vérité, de la simplicité et de la rudesse à la place de la classe et de la hauteur. Sur « Nolita », disque au titre explicite, Keren Ann est tout le contraire d’une Lolita de la chanson. Auteure avant d’être chanteuse, elle approfondit son propre style, met en lumière ses particularités et son intimité, et devient par la même occasion une belle singularité sur la scène des folkeuses. Une singularité comme a pu en développer Cat power, ou comme le fait aujourd’hui une Joanna Newsom. Avec « Nolita », Keren Ann confirme ce que laissait entendre « Not going anywhere » : Keren Ann a, artistiquement, franchi un cap supplémentaire. Et dans nos cœurs aussi. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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David Le Croller : Passons l’automne en chanson, enroulons nous chaleureusement dans de douces mélodies réconfortantes. Sachons apprécier la mélancolie sucrée d’un folk éternel…Nolita c’est un peu tout ça, une Keren Ann à l’écriture toujours aussi belle mais une Keren Ann libérée, n’hésitant plus à donner de l’emphase à ses arpèges de guitare qu’elle accompagne de violons, de pianos et de trompettes. Le résultat nous plaît toujours autant. Entraînante sur « Midi dans le salon de la duchesse », elle incarne sur un riff incisif, toute la classe et la nonchalance d’un Dutronc au féminin. Hypnotique sur « Nolita », Keren Ann entraîne notre esprit dans un monde bercé par les archers de violons haletants , nous pressant de profiter avec elle de l’apothéose fugace. Sans hésitation, on suivrait cette Lolita n’importe où. |
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